ET SI TU DANSES

Pièce jeune public à partir de 4 ans

Durée 45 min

 

conception Marion Lévy

texte et dramaturgie Mariette Navarro

Crée pour et avec la complicité de Stanislas Siwiorek

avec Stanislas Siwiorek et Éric Martin en alternance

costumes et accessoires Hanna Sjödin

création lumière Véronique Marsy

régie générale Margaux Capelier et Julien Nicol en alternance

administration Frédéric Cauchetier

diffusion Soraya Karimi / Triptyque Production

communication Julie Mouton / Triptyque Production

 

production Compagnie Didascalie

coproduction Théâtre de Sartrouville – CDN

Spectacle créé dans le cadre d’Odyssées en Yvelines, festival pour l’enfance et la jeunesse

conçu par le Théâtre de Sartrouville–CDN, en partenariat avec le Conseil départemental des Yvelines

avec le soutien de Grégoire and Co – LE LIEU

 

La Cie Didascalie reçoit l’aide au conventionnement de la DRAC Bretagne

Poucet est devenu adulte. Il est ramasseur de pierres. En arrivant dans le lieu de la représentation, il se rend compte que c’est ici que toute son histoire a commencé. Il a besoin des enfants pour retrouver le chemin de ses souvenirs, de ses peurs et de ses joies. 

S’adressant pour la première fois aux enfants dès 4 ans, la chorégraphe et danseuse Marion Lévy s’associe à l’auteure Mariette Navarro. Elle imagine un spectacle interactif dans lequel le public participera activement à l’avancée du récit. Les enfants pourront par exemple donner un mouvement que le danseur intègrera à sa danse. Ensemble, public et interprète transformeront petit à petit l’espace qui les entoure et inventeront le chemin de leur propre danse !

LIRE LE DOSSIER ARTISTIQUE

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PRESSE

Une belle échappée, librement inspirée du Petit Poucet, qui incite chacun à trouver son chemin.
Il arrive avec de grosses chaussures de marche au pied, le dos ployé, tout chargé d’un lourd sac à dos. Poucet est maintenant adulte, il ramasse des pierres, « pour quand il en aura besoin »,
« pour le ramener au sol », et à chaque caillou qu’il trouve c’est comme s’il refaisait le chemin vers l’enfance.
Arrivé au centre de l’espace scénique, le personnage découvre soudain que c’est là que tout a commencé. Alors les souvenirs le saisissent : « c’était toujours la même histoire avec moi : toujours je me perdais, toujours je me retrouvais. Un coup de vent : perdu. Un deuxième coup de vent : retrouvé.»
Au fil de la poésie de l’autrice Mariette Navarro — qui joue avec le conte et avec nos souvenirs comme avec les injonctions des adultes aux enfants, les débusquant en peu de mots comme on lève un lièvre —, le danseur Stanislas Siwiorek se met en mouvement, se redresse, tournoie, virevolte, devient feuille caressée par un souffle invisible. Il retrouve sa légèreté d’enfant et raconte ce temps de la découverte du corps et le bonheur que c’est de se plonger tout à fait dans l’imaginaire.
Forte de ces deux complicités, la chorégraphe Marion Lévy, a créé Et si tu danses dans le cadre d’Odyssées en Yvelines, comme une petite forme à installer partout, sans lumière, ni décor. Juste le geste, les mots et un petit parterre d’enfants.
Le spectacle tire sa beauté de son dépouillement et de cette façon très directe qu’a le danseur d’embarquer les tout-petits spectateurs dans l’« ici et maintenant » de la danse, de partager l’histoire avec eux comme une manière de jeu.
Présence magnifique, Stanislas Siwiorek est comme chez lui dans la gestuelle de Marion Lévy. « Vous êtes une jolie forêt de visages, leur dit-il. C’est plus joli avec vous, ici. Je suis content que tu sois là, petite forêt d’enfants. Tu es comme une forêt d’arbres, en mieux ». Et grâce à cette petite forêt d’enfants, à qui il demande un geste, puis un autre, il avance dans son histoire et nous invite à retrouver la nôtre.
Un dialogue joyeux s’invente dans l’instant entre la scène et la salle. Quelque chose de frais circule qui allège et réjouit.

Maïa Bouteillet | Paris Mômes


TTT   Un personnage avance lentement, courbé pour ne pas faire tomber les cailloux qu'il ramasse et qu'il porte sur son dos, ses pieds, ses mains. Ce "ramasseur de pierre" s'appelle Poucet et raconte ses souvenirs d'enfance. Pas d'abandon ici, contrairement au conte de Perrault, dont le spectacle s'inspire, mais un besoin d'explorer de la part de l'enfant, quitte à se laisser porter par le vent, à se perdre, dans une forêt d'arbres ou de jambes. Il cherche son chemin et le retrouve toujours, grâce à ses cailloux.
D'une poésie simple, le beau texte de Mariette Navarro joue avec une adresse directe au public, tout comme la chorégraphie de Marion Lévy, qui intègre le spectateur dans la création (danse des cicatrices ou du vent, avec répertoire de mouvements demandés aux enfants).
Un spectacle d'une sensibilité fine et émouvante, servi par un comédien-danseur à la présence toujours juste.

Sortir Télérama 


3 QUESTIONS DU THÉÂTRE DE SARTROUVILLE À MARION LÉVY
Propos recueillis en février 2021

Qu’est-ce qui motive ton envie de créer pour la jeunesse, en direction de cette tranche d’âge en particulier ?

Cela fait un moment que je crée pour la jeunesse. J’ai déjà fait trois pièces, mais elle étaient adressées à des enfants à partir de 6-7 ans. Il est vrai que la tranche d’âge, 4-5 ans, qui m’est proposée dans le cadre du festival Odyssées en Yvelines représente un vrai défi pour moi. L’enjeu est de trouver un langage spécifique qui rencontre les enfants à l’endroit où ils en sont dans leur propre construction. C’est l’âge de la découverte du corps, de la parole, des histoires, de l’imaginaire. C’est un défi auquel j’ai hâte de m’atteler, en complicité avec Mariette Navarro, qui va écrire le texte du spectacle, ainsi que Joachim Olaya.

De quelle manière abordes-tu les spécificités et les contraintes du festival Odyssées : une petite forme pour un·e interprète, un espace restreint pour représenter les choses au plateau, une création itinérante ?

J’ai déjà eu la possibilité de jouer dans des conditions « tout-terrain » : dans des centres de vacances, des CCAS, sur des places de village... Avec Et si tu danses, à l’inverse, la contrainte est le point de départ. Elle va faire partie intégrante de la dramaturgie, et consti-
tuera un appui pour inventer notre histoire. La médiathèque dans laquelle se jouera par exemple le spectacle sera un partenaire précieux : on va créer avec ce lieu, pour ce lieu, et ça cela me plaît beaucoup. L’inventivité sera active en permanence, et au cœur de chaque
nouvelle représentation.

Que souhaites-tu transmettre ou partager avec les jeunes spectateurs à travers ce spectacle ?

Si déjà j’arrive à faire partager ce plaisir de l’invention, de la création, je serai contente ! Que se passe-t-il quand on est créateur/trice ? Que
se passe-t-il quand on est spectateur/trice ? Comment la circulation s’opère-t-elle entre l’artiste et le public ? Car un spectacle se fait à deux : les jeunes spectateurs vont avoir bien-sûr besoin de l’interprète pour voir l’histoire, mais l’interprète va également avoir besoin des
enfants pour dérouler son histoire. C’est cette circulation entre les artistes et le public qui m’intéresse et que je vais essayer de mettre en
œuvre avec Et si tu danses.

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