DANS(E) TA CLASSE

Un protocole artistique crée par Marion Lévy basé sur le programme scolaire de la 6ème à la 3ème

Avec Dans(e) ta classe, Marion Lévy propose une méthode pédagogique d’enseignement innovante qui questionne et confronte, d’un côté les pratiques de transmission des savoirs, base du travail pédagogique qui fait appel en premier lieu à l’intellect, et de l’autre, les pratiques artistiques dans laquelle l’appréhension du monde environnant se fait via d’autres sens et d’autres capacités.

Dans(e) ta classe est une méthode qui utilise le corps et la danse pour faire comprendre le programme scolaire aux collégiens.

Depuis la rentrée scolaire 2023, cette nouvelle méthode pédagogique est expérimentée au collège Jacques Prévert de Guingamp et va être amenée à se dupliquer d’établissements scolaires en établissements scolaires.

Le corps lié à la parole facilite la mémorisation à long terme. L’art infiltré au coeur de l’enseignement favorise l’uniformisation du désir d’apprendre.

Dans(e) ta classe est un projet porté par Marion Lévy - Cie Didascalie.

Partenaires : Collège Jacques Prévert, Guingamp / Théâtre du Champ au Roy, Guingamp / Inseac du Cnam, Guingamp

Soutenu par la Fondation Casino dans le cadre de son programme Artistes à l’école

>>> À ÉCOUTER

Sofia Anastasio est venue assister à la restitution de Dans(e) ta classe vendredi 4 avril 2025 au Théâtre du Champ au Roy de Guingamp ( dans le cadre du festival PasSages )
Elle a réalisé un très beau reportage diffusé le 9 avril sur France Musique et à (ré)écouter ici

Danse ta classe_© Vincent Lhoutellier
Danse ta classe © Vincent Lhoutellier

>>> À LIRE

L'article de Ouest France du 5 avril 2025 à lire ici

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 Le projet et sa méthodologie

Dans(e) ta classe fait appel à toutes les intelligences de l’élève et à toutes ses mémoires (visuelle, auditive, kinesthésique). L’objectif consiste à mettre en place au sein des établissements scolaires une méthode pédagogique d’enseignement innovante qui aide certains élèves à appréhender le programme scolaire d’une autre manière, en leur donnant confiance et en valorisant d’autres sens et d’autres capacités que dans le travail pédagogique classique.

Le travail commence par une sensibilisation à l’expression artistique auprès des enseignants pendant une semaine en tout début d’année scolaire.

Ils travaillent ensemble à définir les enjeux de leur classe, les acquis fondamentaux attendus des élèves en fin d’année.

Différents artistes, toutes disciplines confondues, entrent ensuite dans la classe, et en modifient les habitudes, en accord avec les objectifs des enseignants, à raison de 25 h par mois.

Les élèves sont amenés à souvent se lever, les gestes sont montrés comme en miroir par l’artiste en lien avec l’enseignant.

Le geste lié à la parole enrichit et facilite la compréhension.

L’élève devient ainsi actif pour s’approprier l’enseignement et tous les canaux sensitifs sont sollicités laissant peu de place à l’inattention. Cet enseignement s’inscrit spontanément et puissamment dans la mémoire à long terme et développe l’intelligence de tous les élèves.
L’art s’infiltre également dans le quotidien des élèves et des enseignants sans entrer en concurrence avec l’école. Il n’est plus aussi ici question d’heures amputées au programme scolaire puisque Dans(e) ta classe devient le programme scolaire, et les élèves font littéralement corps avec ce qu’ils apprennent.

L’année se clôt par une restitution, car, au-delà de cette nouvelle méthode pédagogique, cela permet de valoriser et de reconnaître le travail des enfants et des enseignants, notamment auprès des parents.
Le bilan de la première année est très positif.

La classe choisie avait un niveau très bas en début d’année, tant en ce qui concerne la concentration des élèves que la mise au travail, et, grâce au projet, ils se sont impliqués, ils ont affirmé leur désir d’apprendre et amélioré leurs résultats.

Au cours de l’année, les enseignants se sont de plus en plus emparé du projet, ce qui leur a permis d’inventer de nouveaux outils de transmission et de renouveler leur pratique.

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Un projet qui prend de l’ampleur

Dans le cadre d’un partenariat avec le théâtre Concorde à Paris, nous avons le désir de déployer Dans(e) ta classe en parallèle du collège de Guingamp dans un établissement parisien à partir de septembre 2025.

Des échanges entre les collégiens guingampais et parisiens pourront s’organiser sous forme de correspondants EAC.

Des rencontres entre enseignants, principaux de collèges, artistes, politiques seront prévues à Guingamp et à Paris sur l’année 2025 pour présenter le projet et faciliter sa diffusion.

De même, des réflexions sont en cours avec la chorégraphe Gisèle Vienne qui souhaiterait le développer à Strasbourg en partenariat avec sa compagnie.

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Garder trace

Le protocole a pour objectif d’être duplicable et transmissible à d’autres artistes et d’autres enseignants, qui pourront à leur tour s’en emparer partout en France.

Pour pouvoir le transmettre, nous envisageons de rendre accessible une « boîte à outils » issue de ces premières années d’expérimentation :
• Les pastilles vidéos

Nous mettons en ligne sur le site de la Compagnie des pastilles vidéos de Dans(e) ta classe autour des différentes notions du programme scolaire à disposition des enseignants et des artistes.
• Le documentaire

Lors de la première année d’expérimentation (2023-2024), un petit film de 10 minutes a été réalisé par Vincent Lhoutellier afin de présenter le projet.

Nous voulons, pour les années qui viennent, collaborer avec un réalisateur pour la réalisation d’un documentaire de 52 minutes sur le projet.
• Les documents scientifiques

L’Article 10 de la Charte pour l’EAC spécifie que « Le développement de l’éducation artistique et culturelle doit faire l’objet de travaux de recherche et d’évaluation permettant de cerner l’impact des actions, d’en améliorer la qualité et d’encourager les démarches innovantes.»

Dans le cadre de l’association de Marion Lévy avec l’Inseac du Cnam, des écrits scientifiques sur Dans(e) ta classe sont réalisés en collaboration avec l’enseignante chercheuse Sonia Bernard-Tosser.

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